Retour à l'accueil.
 
 
Le sommaire et ses infos
Toute la filmo de Cyrille
Retour sur une jeune carrière...
La presse et Cyrille
les chats et entrevues exclusifs
Les photos de Cyrille
Les passions de Cyrille
Faites vos achats !
Fonds d'écrans, photos...
Les choix de la rédaction
Tout savoir sur le site
Télé K7 hebdomadaire numéro 987 :


Cyrille Thouvenin, l'étoile montante

Tout sourit à Cyrille Thouvenin, étoile montante du cinéma français, que l'on retrouve aujourd'hui à l'affiche de Sueurs, de Louis-Pascal Couvelaire.

Pour ce jeune homme originaire de l'Est de la France, « être acteur est une étape avant le métier de réalisateur». Il a pour ambition l'écriture d'un court-métrage qu'il réalisera. Dans la même optique, son grand rêve ? Filmer en 35 millimètre avec le vrai bruit de la caméra ». C'est au cours Florent, qu'il tenté d'apprendre des ficelles de la profession, mais n'en a retenu que les galères.

Sa carrière au cinéma débute dans In extremis. Son ascension continue avec La confusion des genres, son film préféré, pour lequel il a été nominé au césar du meilleur espoir 2001.
Bien loin d'en rester là, en juin dernier, il a joué dans Les liaisons dangereuses, un téléfilm dont il rappelle fièrement un baiser échangé avec Catherine Deneuve.

Acteur avec plusieurs cordes à son arc, il sévira bientôt au théâtre de La Criée, à Marseille, et dont l'histoire tourne autour du mythe de Faust .

Article issu de Télé K7 hebdomadaire n° 987 (août 2002)

Retour en haut de page, cliquez ici !
Objectif Cinéma (fiche) :

Il a 22 ans. Il vient du Nord-Est de la France, passe par le cours Florent avant d'intégrer le Conservatoire à Paris. Il ressent cette nécessité depuis l'adolescence, et tente de la suivre avec une ardeur tremblante de désir. Mélomane, il se réfère à l'atmosphère onirique et décalée de la chanteuse Tori Amos, en citant notamment le deuxième titre du single « Spark », intitulé « Purple people ». Faut-il y trouver son « Rosebud » ? Qui sait. Les « Chants de Maldoror » viennent aussi compléter ses fascinations artistiques

Cyrille Thouvenin est apparu dans un téléfilm de Christian FAURE, diffusé en février 2000, « Juste une question d'amour », un peu de bon sens dans cette absurdité sans nom appelée malgré tout « société ». Car comment ne pas être ému par Eva Darlan, sobre et magnifique, et ces deux jeunes comédiens simples et talentueux (Cyrille joue ce drame sur l'homosexualité en duo avec Stéphan Guérin-Tillié, frappant de véracité, et dont le regard magnétique nous rappelle celui d'un certain Cyril Collard). Avec eux, cette histoire avait toutes les chances d'atteindre son objectif : éveiller les mentalités et relever le degré moral et spirituel des téléspectateurs. Le ton est juste, la dramaturgie réaliste, et le message très clair.

Cyrille puise ici une énergie de pur-sang qui nourrit sa révolte contre les barrières d'interdits et de préjugés, une énergie brute qu'on retrouve chez l'autre personnage qu'on lui a proposé dans « La confusion des genres » d'Ilan DURAN COHEN, sorti le 27 décembre 2000. Encore un jeune homosexuel, mais aux prises avec un amant déchiré dans sa bisexualité (Pascal Greggory, fidèle à son talent). Un autre aspect de la situation, décliné dans l'humour cette fois-ci, un humour tragi-comique où Cyrille trouve également sa place.

Source : Objectif-Cinéma , février 2001


Article en ligne disponible ici !

Retour en haut de page, cliquez ici !
Article du magazine Têtu :

Cyrille Thouvenin , la précision du style

Ce jeune homme de 22 ans, aux cheveux ébouriffés et à l'air canaille tient à rester discret sur son passé. Quand il quitte sa province natale, dans l'est de la France, pour gagner Paris, c'est avec une idée bien précise en tête : " Je voulais être réalisateur. Mais comme je ne viens pas d'un milieu intellectuel ni artistique, je ne savais pas comment m'y prendre. "

Il décide de s'inscrire au cours Florent. "Le métier a commencé à me plaire. J'ai passé le Conservatoire, je l'ai eu et j'y suis toujours." devenu comédien, il n'a pas renoncé à son projet de passer derrière la caméra. "Mes premiers souvenirs de cinéma, c'est La Belle et la Bête , puis des films de David Lynch. Je viens d'un milieu très rural, où il n'y avait qu'un seul cinéma, avec toutes les nouveautés d'il y a trois mois, en version française. Quand j'y allais, c'était rarement excitant."

Aujourd'hui, ses préjugés sur le cinéma se sont dissipés : "J'étais comme le commun des mortels. Je pensais qu'un film se faisait en quatre jours et demi, qu'il fallait tout tourner tout de suite et dans l'ordre, et qu'il n'y avait qu'une seule personne derrière la caméra." Il joue sur les planches, mais préfère les ambiances de tournage : "Le théâtre, ça me terrorise, ça me donne une peur panique. On n'a pas le droit à l'erreur." Après quelques séries policières et une fiction télé sur le thème de l'avortement ( "Je suis le méchant qui met enceinte la fille et qui ne l'assume pas" ), c'est le téléfilm Juste une question d'amour qui le révèle au grand public. Diffusé en janvier dernier sur France 2, c'était la première fiction qui mettait en scène clairement et en prime-time une love-story entre deux hommes. " Je n'avais pas appréhendé ce film très sérieusement. C'était un sujet qui m'échappait complètement, qui me faisait très peur. Je n'avais pas du tout envie de jouer un homo à la télé." Mais les réactions qui ont suivi sa diffusion l'on fait réfléchir. Mea Culpa en bonne et due forme : "J'ai été le premier bluffé par l'impact que le film a eu. J'ai reçu plus de 600 lettres et e-mails, des lettres adorables et bouleversantes, d'homos ou de leur entourage. quand je me suis rendu compte que les téléspectateurs avaient vraiment été touchés par le film, je me suis senti un peu coupable et pas à la hauteur de leurs remerciements."

Quelque temps plus tard, se présente pour lui l'occasion de racheter sa mauvaise conscience. Après un casting, Cyrille Thouvenin rencontre le réalisateur et écrivain Ilan Duran Cohen, qui lui propose un rôle dans La Confusion des genres . Cyrille y interprète le personnage de Christophe, un jeune homo tout à fait bien dans sa peau, qui colle aux basques de Pascal Greggory. Juste une question d'amour , le retour ? Cyrille insiste : "Ces deux personnages ont en commun l'homosexualité, mais ils sont très différents. Il y en a un à qui on cherche des problèmes sans qu'il le veuille, et l'autre pour qui tout va bien. Pour moi, dans le film, le mec le plus équilibré, c'est Christophe. Il sait où il va et ce qu'il veut." Cyrille reconnaît néanmoins que les scènes de baise ont été difficiles à tourner. "En même temps, c'est peut-être moins angoissant de se retrouver tout nu avec un mec qu'avec une fille." Puis il lâche : "Si j'avais des réticences à jouer un rôle d'homo dans Juste une question d'amour , La Confusion des genres a été pour moi comme une thérapie."

Joël Métreau , Têtu janvier 2001


Interview disponible en jpg ici !


Retour en haut de page, cliquez ici !
Interview de Cyrille pour le site officiel de la Confusion des genres :

Parlez-nous de votre personnage…

Ce personnage a toujours été un grand mystère pour moi, et ça l’est encore un peu. Alors je vais livrer les choses comme je les ai ressenties. Christophe a donc une vingtaine d’années, il a dû vivre des choses un peu perturbantes, il a fait des tentatives de suicide, il n’a pas beaucoup d’amis, il a même l’air complètement solitaire, et il a depuis toujours flashé sur un garçon... Ce sont des choses qui arrivent... Et ce garçon, c’est Alain. C’est un truc qu’il a dans la tête depuis tout minot, et c’était visiblement son seul objectif. C’est d’ailleurs le seul personnage vraiment équilibré du film, et je ne dis pas ça parce que c’est moi qui le joue ! Il sait ce qu’il veut, et il l’obtient, contrairement aux autres qui s’éparpillent un peu partout.

Quel rôle la confusion joue-t-elle dans votre vie ?

Je n’ai pas le souvenir traumatisant d’une confusion sentimentale. Je ne suis jamais tombé amoureux de deux personnes en même temps. Je ne sais pas trop comment il faut prendre le mot “confusion”. Moi, je le comprends comme du doute ou un manque de confiance... Et ça, c’est un état permanent ; je doute de moi tout le temps. Le doute serait donc ma confusion. Pour l’instant, c’est vrai que je suis tout neuf professionnellement, et je n’ai pas beaucoup de choix à faire. On me choisit plus que je ne choisis…
Mais plus tard, j’espère être énormément confus et ne pas savoir si je veux réaliser un film ou si je veux écrire un scénario ou un livre... Mais bon, pour l’instant, je ne sais pas.

Quel rôle la confusion joue-t-elle dans le monde d’aujourd’hui ?

Je vais dire des banalités, ça va être à se foutre en l’air mais tant pis, je le dis quand même : je crois qu’en ce moment, on ne communique pas des masses, nous tous, même si on se côtoie quotidiennement. Pour parler de moi, je vois tous les jours des gens dans mon école, mais je ne les connais pas spécialement, et ça peut entraîner de la confusion. Je crois surtout que le manque de communication peut rendre confus.

Retour en haut de page, cliquez ici !
Retour à la page "Interviews"
 
       
 

Abonnez-vous à la lettre d'information afin d'être tenu au courant des mises à jour du site !

Inscription Désinscription
Votre Email
 
 
Vous avez des infos à partager ? Envoyez-les à notre équipe en cliquant ici !
© cyrillethouvenin.netV2.0- juin 2004
 
Retour à l'accueil