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David Nerval, officier des services secrets français, lutte avec courage et intelligence contre les espions et les terroristes en tous genres. Cette fois-ci, il plonge, avec succès bien sûr, dans le monde des raves parties et des jeux de rôle.

Année : 1998 - Durée : 1h30 - Une coproduction TF1 / DEMD Productions
Réalisateur :
Arnaud SELIGNAC
Directeur de la photographie :
José-Ântonio LOUREIRO
1er assistant réalisateur :
François AZRIA
Musique originale composée :
Marc Perier (Editions musicales : Une Musique)
Cadre :
Octavio ESPERITO SANTO
Décors :
Christian BOULICAUT
Costumes :
Fabienne KATANY
Montage :
Françoise ROUX
Scripte :
Amélie BERARD
Directeur de casting :
René TOLLEMER
Son :
Pierre GAUTHIER
Maquillage :
Valérie BEAUREGARD
Coiffure :
 Thierry DI CECCA
Machiniste :
Carlos DOS SANTOS
Eclairage :
Arnaldo JUNIOR
Produit par :
Eddy CHERKI / Patrick MEUNIER
Directeur de production :
Serge MENARD
Direction artistique :
DEMD - Frédérique GORE
David Nerval :
Francis Huster
Vincent Cheminal :
Cyrille Thouvenin
Deleuze :
Bernanrd Verley
Betty :
Sophie Duez
Agnès :
Natalia Dontcheva
Chesnais :
Caroline Baehr
Gabriel Cheminal :
François Berléand
Loïc :
Eric Deshors
Thierry Nerval :
Nicolas Scellier
Commissaire Rosemonde:
Elisabeth Margoni
Trashy :
Asil Rais
Christian :
Olivier Brocheriou


Alors qu'il se trouve en convalescence, à la suite d'une blessure qu'il a reçue lors d'une mission qui a mal tourné, David Nerval reçoit un appel d'un de ses vieux amis, Gabriel Cheminal, Directeur des Affaires Militaires au commissariat à l'Energie Atomique.

Gabriel a un fils, Vincent, qui vient de se faire arrêter avec un revolver chargé à blanc dans le top-case de sa moto. Par amitité pour lui, Nerval parvient à faire libérer Vincent mais conscient des risques que cet adolescent instable fait courir à son père, il demande à ce dernier l'autorisation de mener une enquête aussi discrète qu'officieuse sur ses fréquentations. Cheniinal, acculé, ne peut qu'accepter... même s'il le fait avec une certaine réticence.

Nerval ne tarde guère à apprendre que, si Vincent a été surpris avec une arme chargée à blanc, c'est parce qu'il participe à un jeu de rôles grandeur nature où des "tueurs" et des "proies" font semblant de s'entretuer sous la houlette d'un maître de jeu du nom de Loïc... Mais Vincent a une fâcheuse tendance à confondre rêve et réalité. De plus, il est en conflit avec son père à qui il reproche de faire un métier "d'assassin"... et sa révolte le conduit à se comporter comme un marginal qu'un rien suffirait à transformer en délinquant.

Ce "rien", c'est peut-être Betty, une jeune femme dont Vincent est amoureux et qui participe au jeu de rôle sous le pseudonyme de Bloody girl. En enquêtant sur son passé, Nerval découvre d'étranges choses à son sujet et, notamment, qu'elle a été accusée de se livrer au trafic de stupéfiants à Bombay avant d'être sinon innocentée, du moins relâchée "dans l'attente d'être jugée"...

Les signes s'accumulent d'une manipulation dont Vincent CheminaI pourrait être l'objet quand un drame se produit qui vient confirmer les pires soupçons de Nerval : au cours du jeu, Vincent tire sur Betty avec un revolver qui lui a donné Loïc... lequel est chargé avec de vraies balles.

Vincent est désormais un assassin.., comme une cassette le révèle à son père stupéfait. Si Gabriel Cheminal ne veut pas que son fils aille en prison, il ne lui reste qu'une solution livrer à un "mystérieux correspondant" toutes les données dont il dispose au sujet du programme de simulation de tirs nucléaires français.

Cheminal est anéanti... Pour lui, l'alternative est tragiquement simple : envoyer son fils croupir en prison ou trahir son pays... Cependant, c'est compter sans Nerval qui comprend qu'une manipulation peut en cacher une autre et que, lorsque l'on évolue dans l'univers des jeux de rôles, il convient avant tout de se méfier des apparences...


Extrait du dossier de presse :

Nouvelle mission pour le commandant Nerval, plongé cette fois dans l'univers des raves et des jeux de rôles. A l'occasion de ce troisième épisode, l'officier de la DGSE incarné par Francis Huster adopte un style différent : plus humain, charmeur, et jamais dépourvu d'humour. Le comédien raconte, ici, comment l'espion a fait sa mue.

Vincent Huet : La troisième mission du commandant Nerval semble marquer une étape pour le personnage de la série, quelles sont les raisons de cette évolution ?

Francis Huster : Après le bel accueil réservé par le public aux premiers épisodes, Claude de Givray et Dominique Deviosse-Nayrolle à TF1, et Eddy Cherky à DEMD, ont souhaité affirmer la spécificité de ce nouveau personnage et marquer encore sa différence. Trop de réalisme l'aurait banalisé, en le rapprochant des enquêtes policières ancrées dans le quotidien. D'un autre côté, l'univers très codé de l'espionnage et du renseignement, propre à un officier de la DGSE, ne devait pas l'entraîner dans des histoires d'une trop grande complexité. Il fallait donc faire évoluer Nerval pour le rendre encore plus proche, plus humain, tout en lui préservant ses qualités de risque tout. Ainsi dans le même épisode, mon personnage doit, à la fois, sauver le programme nucléaire français et régler le remplacement de la baby-sitter!

V.H : Dans la première scène, il apparaît sans son éternel costume noir. L'allure de Nerval s'est beaucoup transformée...

F.H : Le personnage est complètement changé ! II ne s'habille plus seulement de noir, n'arbore plus chaque fois la même coiffure impeccable, apparaît même à l'occasion un peu négligé.., et l'état de son appartement laisse à désirer. Sa façon de parler, aussi, s'est transformée. Désormais, il cherche ses mots, il hésite, fait de l'humour. Et s'il se montre encore très physique dans les scènes de bagarre, il est devenu moins violent, moins vengeur. Ce qui ne m'a pas empêché de prendre autant de plaisir à réaliser les cascades sous la direction de Daniel Vérité !

V.H : Vous avez tourné deux épisodes de ce "nouveau" Nerval sous la direction d'Arnaud Selignac, quelle a été son influence?

F.H : Il était important que le même réalisateur tourne coup sur coup deux films de la série afin d'imposer un nouveau style. Arnaud a, tout d'abord, apporté le plus grand soin à la distribution en choisissant les comédiens qu'il jugeait le plus proches de la tonalité recherchée. Bernard Verley incarne maintenant le supérieur de Nerval, Caroline Baehr son assistante, et le petit Nicolas Scellier est le nouvel interprète de son fils. Même si je regrette les personnages d'Hugues Quester et de Christiana Réali dont j'apprécie les qualités humaines et professionnelles, je considère que l'acteur d'un personnage récurrent doit se conformer avec humilité aux choix du réalisateur. Arnaud possède le potentiel d'un très grand, avec une subtilité et une force de caractère qui en font un directeur d'acteur très réceptif et très chaleureux. Il a su construire mine mise en scène audacieuse et très stylée pour la télévision.

V.H : Vous citiez Sean Connery et James Bond, Rager Moore et Le Saint ou Patrick MacGohan et Le prisonnier, comme modèles du Nerval, première manière. D'autres références sont-elles venues accompagner l'évolution du personnage

F.H : J'ai beaucoup pensé à Friends pour l'interprétation, la décontraction des comédiens, cette façon très moderne et très nouvelle de jouer avec les absences, les mimiques et les silences. Cela correspond bien à l'humour et à la distance qui caractérisent désormais Nerval. Dans ce registre, je me suis également inspiré de Robert Vaughn ou de Tom Selleck, mais Patrick Mac Gohan reste la référence absolue. Quoi qu'il en soit, Nerval existe avant tout par ses réactions vis-à-vis des autres. Dans les scènes avec son fils, il exprime toute la tendresse d'un père. Face à Deleuze, son supérieur, il se montre ironique et insolent Avec Chesnais ou Agnès, qui sont un peu les deux femmes de sa vie, il joue les séducteurs fatigués avec ce qu'il faut d'humour. Et dans l'action, il est important qu'on tremble pour lui, au lieu de se sentir en sécurité. Le héros français ne peut pas tout à fait être gagnant. Au final, Nerval ne remplit sa mission qu'après une succession de hasards plus ou moins heureux et de demi échecs, c'est ce qui le rend attachant.

Propos recueillis par Vincent Huet


Extrait du dossier de presse :

Avec Commandant Nerval, Arnaud Sélignac explore un nouveau terrain de jeu qui se prête parfaitement au ton, volontiers ludique mais toujours juste, du réalisateur.

Instantanément, dès les premières images, l'univers Sélignac magnétise : sobriété et raffinement des plans, décors lumineux sans être clinquants, impossible d'échapper au charme tranquille et libre d'un réalisateur qui a côtoyé le monde de Tchekhov, de Virginia Woolf ou de Patrice Chéreau comme celui de la barbarie avec Si je t'oublie Sarajevo (Grand Prix du meilleur film de télévision, à Barcelone, l'an dernier). Pour Commandant Nerval, il avoue s'être inspiré des séries américaines ou anglaises, où d'élégants, mais persuasifs, agents secrets mettent hors d'état de nuire à la sécurité de leur pays, de méchants espions avides et cyniques, ne reculant devant aucune turpitude pour ébranler les bases du "nouvel ordre mondial". Le ton de la série en sort renouvelé, décalé, naviguant joyeusement entre humour et suspense. "En France, regrette Arnaud Sélignac, on a tendance à traiter ce genre d'histoire de manière extrêmement sérieuse. J'ai voulu, au contraire, jouer avec le fantasme de l'espion, dans la tradition des James Bond, même si la télévision n'offre pas les mêmes moyens."

Les ressources de l'imagination

Du coup, la mise en scène et le jeu des acteurs sont primordiaux. Et quand un réalisateur dispose de comédiens de la trempe de Francis Huster, de Sophie Duez, de Bernard Verley ou du jeune Cyrille Thouvenin, tout est possible et tout peut arriver. Il explique "En introduisant Nerval dans des univers hors du contexte de l'espionnage, comme ici, pour Une femme dangereuse, celui de jeunes manipulés à travers les jeux de rôles, l'atmosphère de la série et le comportement du personnage principal évoluent. Comme pour les autres films que j'ai réalisés pour TF1, que ce soit Week-end ou Maternité, l'arme essentielle a été l'imagination. J'ai créé autour de moi une équipe, rompue aux contraintes de la télévision, qui invente et innove, selon mes désirs de metteur en scène. Au cours du tournage, j'utilise, par exemple, une deuxième caméra qui filme les scènes sous d'autres angles, capturant tel ou tel plan, telle ou telle expression de l'acteur. Le montage de ces séquences imprime un autre rythme à la réalisation. Je suis attentif également au travail du décorateur." En effet, même si le téléspectateur n'assiste pas à l'incendie de tours infernales, ni aux cascades réservées aux coeurs les plus résistants, Arnaud Sélignac sacrifie avec humour aux gadgets que la technologie offre, à l'aube de l'an 2000 "Ce sont des éléments qui ne grèvent pas le budget et qui, à l'image, sont payants. Je montre les prototypes dont nous rêvons tous et que nous posséderons bientôt. J'entre ainsi dans le fantasme et l'inconscient collectif."

Légères métamorphoses

La direction d'acteurs est un exercice que le réalisateur maîtrise parfaitement. De Francis Huster, il saisit le côté enfantin, ludique, "déjanté" parfois et, surtout, irrésistiblement charmeur. "J'essaie de retrouver la nature profonde des comédiens, souligne-t-il. Après un certain nombre de films, ils se forgent, volontairement ou non, une image, qui fait oublier au public leur véritable essence. Notre entente, avec Francis, sur le plateau a été formidable, alors que nous ne connaissions pas auparavant." Cet épisode de Commandant Nerval est aussi l'occasion de découvrir une Sophie Duez, brune, que le réalisateur semble regarder à travers un kaléidoscope, tant elle subit de métamorphoses. Précise, sensible, séduisante, la comédienne se prête avec bonheur, justesse et gravité aux transformations physiques imposées par le rôle. La preuve que l'alchimie Sélignac opère à tous les niveaux. "Je demande aux acteurs, conclut le réalisateur, de proposer un jeu inédit et de nous faire découvrir des aspects de leur personnalité qu'ils n'ont pas encore exploités. Je les écoute, je prends en compte leur désir et je tente de révéler ce qu'ils sont." Au téléspectateur de se laisser emporter dans l'univers haletant et humoristique d'un réalisateur qui marie avec rigueur complicité et émotion, "polar" et télévision.

Albert Bohbot

Dosssier de presse TF1
 
       
 

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© cyrillethouvenin.netV2.0- juin 2004
 
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